Trajectoire & Cheminement 2/3
Trajectoire & Cheminement 2/3, A
En comparant implicitement nos existences à la trajectoire d'une balle ou d'une boule, je pensais disposer sur la table de quoi nourrir une bonne plaisanterie, une bonne blague. Un intermède, c'est fait pour rire, détendre l'atmosphère en attendant mieux. C'est aussi amener et préparer « le sujet ». Et, il est bien certain que notre ego est jeté dans l'existence telle une balle ou une boule dont la trajectoire (le sens, la durée, les plaisirs comme les embêtements) n'est pas toujours bien contrôlable. Pan ! On naît, on meurt, et il arrive même que l'on ait pas le temps de se demander pourquoi ou comment une telle chose puisse se produire. (Se poser la question s'appellerait d'ailleurs philosopher ; y répondre se situerait plutôt côté folie ou débilité mentale...
faut être fou de croire que la cible visée soit le bonheur ou par défaut le plaisir ; et complètement débile pour croire que nous existons pour exister puisque nous existons et que nous ne mourrons jamais que pas simple cessation de l'existence.)
Bien entendu, ayant inséré l'idéogramme de la Force Qui Est en Vous1 et cru bon de lier cheminement (processus actif) à trajectoire (généralement passive), je laisse deviner une orientation. D'autre part, il n'est pas possible de créer un effet comique sans d'abord « noyer le poisson » comme le prestidigitateur attire l'attention sur de la frime pour dissimuler ses manipulations.
J'ai pris soin de réduire la définition d'une trajectoire à « puissance de lancement, poids et distance » + la cible ! … si on y tient. (ce « + la cible » étant inutile dans la mesure où elle est contenue dans la motivation - et/ou puissance de lancement - ; je peux comprendre que l'on juge absurde l'existence toute entière, mais devant l'existence d'une envie de chocolat il faut bien que je me demande comment m'en procurer pour satisfaire cette même envie...).
Psychothérapie... pourrait se résumer d'une seule phrase : la distinction philosophique orient et occident n'est plus possible géographiquement, la planète Terre s'étant unifiée par la/les science(s) humaine(s). (Que l'économie, supposée gestionnaire des diverses dépenses « énergétiques » physiques et psychiques de l'humanité, soit devenue une abstraction idolâtrée n'y change rien.)
L'ouvrage ayant 55 ans d'age, mon idée était et demeure de l'actualiser et de m'en servir comme levier d'une réflexion philosophique plus générale sur l'apport de l’œuvre d'Alan Watts, qui – Hélas ! Hélas ! Trois fois Hélas ! Mais c'est ainsi ! – demeure irremplaçable.
Je reviendrai sur mes balles et boules, au comparatisme philosophique et religieux, etc... mais je tiens à continuer d'aller droit au but d'une illustration qui est aussi l'expression de mon amour pour « Sa Majesté Élisabeth Deux, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de Ses autres Royaumes et Territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la Foi », couronnée le 2 juin 1953. Qui, en 1980, rencontre le pape Jean Paul II au cours de la première visite d’État au Vatican d'un monarque britannique, gouverneur suprême de l’Église d'Angleterre. Deux ans plus tard, le pape se rend en Grande-Bretagne, pour rendre la politesse à sa collègue, homologue et égale Chef d’Église. (Juste pour caresser mes visiteuses dans le sens du poil : on comprend ici que la question des prêtres mariés ou des femmes prêtres, Évêques etc. ne peut se poser de la même manière dans une Église Anglicane assez misogyne parfois mais dont la Chef est une femme et l’Église Catholique qui semble trop souvent faite par des hommes pour des hommes.)
Ceci étant un intermède, et un intermède devant être de détente, on me permettra de rapporter des éléments qui soutiennent mon indéfectible respect ; lequel si j'en crois r fi lundi 06 février 2012 est assez british : «Les Britanniques peuvent être contre la monarchie mais pas contre la reine», résume un journaliste anglais, une façon de dire que si le système monarchique peut être discuté, le personnage de la reine demeure inattaquable, à travers les générations.
Cela fait pas mal de temps, lorsque je pratiquais intensément le « Yoga » en vue d'en arriver au « Yoga sans postures » (la manière la plus pratique et populaire de faire comprendre le Zen, avant la venue en France de Maître Deshimaru, un ami m'avait dit qu'il convient d'être aussi impénétrable et impavide que la Reine d'Angleterre ! Quasiment, à priori, tout l'opposé de la spontanéité (Ziran) résultant et/ou accompagnant la Voie du Chan/Zen.
D'abord, un véritable scoop (si j'en crois les deux heures que j'ai dépensées à tenter de trouver un article de journal qui y fasse allusion) : descendant la Tamise, seule à la proue de sa royale péniche, afin de se montrer à son peuple, la Reine était si impavide que sauf tout le respect que je lui dois elle paraissait dormir debout. Une momie ! Brusquement, elle a tendu son bras droit vers l'avant et, se tournant vivement, son bras gauche vers l'arrière. Double mouvement soudain, et accompagné d'un ordre qui devait être impérieux, si j'en crois le véritable bond en avant que firent le Chef du Protocole et je ne sais quel haut dignitaire.
J'imagine que le dialogue se borna à quelque chose du style :
« Qu'est-ce ?
– Une animation, Votre Altesse. »
Et, aussitôt, retour de la momie cependant que les deux dignitaires regagnaient leurs places presque aussi vite qu'ils en avaient bondis.
Le nez dans son prompteur, le reporter (!?) continua imperturbablement de décrire les monuments bordant la Tamise. S'il avait regardé son écran, il aurait eu une occasion merveilleuse de parler de la personne même de Sa Majesté... personne qui n'a rien d'une momie mais tout d'une fonceuse ou d'un « garçon manqué », ainsi qu'il était jadis permis de le dire sans être accusé de sexisme !
Que s'était-il produit ?
C'est ce que vous apprendrez en lisant mon prochain billet...
1Une pub que j'ai dernièrement vue à la télé...